• Activité nature

  • Aujourd’hui, nous sommes le 4 décembre, et nous fêtons les Barbara, mais c’est le jour aussi de La Sainte Barbe.

    En Provence, c’est le début de la période calendale (du provençal calèndo = noël).

    La tradition veut que l’on commence ce jour-là les préparatifs de noël dans tous les foyers : Décoration de la maison, réalisation de petits biscuits, mise en place de la crèche, puis du sapin avec les enfants….et surtout semer du blé dans 3 petites coupelles pour assurer la prospérité à toute la famille.

    Cette tradition remonte à l’époque païenne car beaucoup de paysans était superstitieux. En effet, en cette période de l’année, et pas peur de voir la nature rester endormie et l’hiver se prolonger éternellement, ils plantaient des graines dans différents plats.

    Puis une fois germées, ils les transplantaient au bord des champs, afin d'honorer la terre nourricière et de lui rappeler comment il fallait faire pour nourrir les hommes. Si la germination se faisait bien, la prospérité pour l’année à venir était assurée

    Cette coutume païenne a été récupérée ensuite par l'église catholique. 

    Ces coupelles, représentant la Sainte Trinité, font ensuite partie de la décoration de la table de Noël au soir du 24 décembre.

    Le 25 décembre on orne ces blés de rubans jaune et rouge. À compter du 26 décembre, les coupelles sont disposées près de la crèche jusqu’à l’Epiphanie.

    Voici donc une activité à réaliser en famille. Si vous ne disposez pas de blé chez vous, vous pouvez utiliser des lentilles.

    C'est la Sainte Barbe, Avez-vous semé votre blé ce 4 décembre ?

    Comment faire ?

    Faites tremper vos grains de blé ou de lentilles dans l’eau pendant une nuit pour le ramollir.

    Posez ensuite un coton bien mouillé dans les soucoupes, déposer les grains au-dessus.

    N’oubliez pas d’humecter le coton tous les jours, il doit être bien humide, mais pas trop mouillé, pour éviter que les germes ne pourrissent.

    Avez-vous semé votre blé ce 4 décembre ?


  • Appelée aussi « Ojos de Dios », cette tradition de porte bonheur sous forme de mandala en laine nous est assez éloignée. Ce tissage simple se réalise à l’aide de deux ou plusieurs bâtons et de la laine.

    Originaire du Mexique, cet art a été initié par les Indiens Huichols. Ce sont des objets spirituels, rituels, chamaniques et porteurs de sens. Les Huichols appellent les yeux de leur Dieu, Sikuli, ce qui signifie « le pouvoir de voir et de comprendre les choses inconnues ». Quand un enfant naît, l’œil central est tissé par le père, puis un œil est ajouté pour chaque année de vie de l’enfant jusqu’à ce que l’enfant atteigne l’âge de cinq ans. L’œil de dieu a ainsi 5 losanges, et symbolise l’accès aux cinq régions de l’univers.

    On en fabrique aujourd’hui à l’occasion du Cinco de Mayo, la fête du 5 mai qui célèbre la victoire de l’armée mexicaine sur les Français à la bataille de Puebla en 1862.

    Les Ojos de Dios sont également présents chez les Indiens Aymara en Bolivie et chez les Indiens Navajos qui fabriquent des Ojos de Dios à 8 branches.

    C’est une activité que nous proposons à travers les ateliers de notre association. Aujourd’hui, nous vous partageons cet art afin d’occuper vos enfants durant la période de ce confinement.

     

    Fabriquez votre « Œil de Dieu »

    La technique est assez simple. Pour commencer, il vous faudra :

    • Des bâtons ou branches
    • Des pelotes de laine de différentes couleurs
    • Des ciseaux

     

    Il suffit d’attacher deux bâtons en croix et de faire tourner de la laine autour des bâtons, une fois en dessous, une fois au-dessus. Cela commence à devenir intéressant lorsque l’on mélange plusieurs couleurs, que l’on intervertit le sens de recouvrement des bâtons, que l’on joue avec les dessous-dessus ou que l’on ajoute des bâtons. On arrive ainsi à créer des figures de plus en plus grandes et de plus en plus complexes.

    Vous pouvez consultez le tuto sur le site de Wikihow.

    Cette technique de tissage devient vite addictif !...Avec un soupçon d’héritage chamanique…

     

    PS : Si vous êtes intéressés par ce tissage en forme de mandala, nous vous conseillons de découvrir l’artiste Jay Mohler. Cet artiste s’est emparé de la technique afin d’en faire de véritable œuvre d’art.


  • Aujourd’hui, nous avons fabriqué un abri un peu particulier. Les forficules, ou perce-oreilles, adorent les pucerons et surtout n’ont jamais percé aucune oreille. Quelle idée de les avoir affublés d’un nom pareil, eux, si utiles au jardin ! Et si vous fabriquez votre nichoir à forficules.

    - Prenez un pot de fleurs de taille moyenne, remplissez-le de paille.

    - Passez un fil de fer au bout duquel tu vas attacher un petit morceau de bois, votre abri à forficules est prêt.

    - Suspendez-le à une branche d’arbre de manière à ce qu’il touche le tronc ou installez-le directement sur le sol, au pied d’un rosier par exemple.

    Si vous voulez perfectionner votre nichoir à forficules, vous pouvez ajouter un peu de grillage pour faire tenir la paille, ou bien décorez le pot en terre cuite. N’oubliez pas de le vider en hiver !

    Nocturnes et fuyant la lumière, le perce oreille est un opportuniste. Il mange les algues vertes des troncs, les jeunes plantules, les pétales et les étamines des fleurs ou des fruits en formation pour son côté végétarien. Pour son côté carnivore, il s’attaque aux pucerons, aux larves d’insectes, aux mouches, aux thrips, aux acariens, aux araignées…

    Donc si vous le croisez, n’ayez craintes pour vos oreilles, et offrez-lui un gite 5 étoiles.

    Un perce oreille en promenade sur de la Bourrache.


  • En cette période de confinement, pourquoi ne pas créer ses jeux de société soit même. Appelé awelé ou awalé en Côte d’Ivoire et au Niger, jeu de six au Togo, adjito au Bénin, ce jeu trouve son origine dans l’antiquité. On y joue sur tout le continent africain, mais aussi aux Philippines, en Malaisie, au Ceylan, en Louisiane et au Brésil. Chaque pays a sa façon de jouer cependant une règle ne change pas …C’est un jeu de réflexion basé sur le calcul.

    Pour fabriquer ce jeu, tu as besoin d’une boite de 12 œufs et de 48 grosses graines : haricots ou fèves par exemple.

     

    Fabrique ton jeu d’awalé

     

    Régle du jeu :

    Une partie d’Awalé se joue à tour de rôle. Chaque joueur se place devant l’une des rangées de six cases : son camp. Chacun débutant avec quatre graines dans chacune des cases (soit 24 graines). Le premier joueur prend les quatre graines (un lot appelé semis) dans la case de son choix et les distribue une à une dans les cases suivantes dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Et ainsi de suite. Toutefois, si le semis repasse par la case dans laquelle il été prélevé, le joueur doit sauter cette case sans y poser aucune graine. Pour mener à bien une partie d’Awalé, il faut respecter les règles suivantes.

    La prise simple : Dans le jeu d’Awalé, la prise simple survient lorsqu’un joueur est obligé de poser la dernière graine de son semis dans le camp adverse. Si cette case contient une ou deux graines au départ, le joueur prend ces graines et celle qu’il devait y déposer

    La prise multiple : La prise multiple découle de la prise simple. Si la case précédant la case du camp adverse dans laquelle le joueur vient de prélever les graines se trouve aussi chez l’adversaire, il prend également les graines de la case précédente (toujours en suivant le sens inverse des aiguilles d’une montre).

    Donner à manger : Comme un joueur ne peut jouer deux fois de suite, il doit se débrouiller pour que l’adversaire ait toujours des graines dans son camp. Il doit donc s’arranger pour placer certaines de ses graines dans le camp adverse pour que la partie continue. De la même façon, le joueur ne peut pas jouer un coup qui prenne toutes les graines de son adversaire. S’il y est obligé, il continue le cour de la partie, mais ne prend aucune graine.

    Comment gagner une partie d’Awalé : Le gagnant d’une partie d’Awalé est celui qui a remporté le plus de graines. Le jeu prend fin lorsque l’un des joueurs n’a plus de graines dans son camp et que son adversaire n’a pas eu l’opportunité de lui en redonner.

     

     

    Fabrique ton jeu d’awalé

     

     

     


  • Nous vous proposons une activité nature que nous réalisons lors de nos interventions sur le thème des « Couleurs de la nature ». Avec quelques ingrédients, réalisez en famille votre plaque d’aquarelles, de façon simple et ludique, non toxique, 100% nature, 0% déchets.

     

    Vous avez besoin :

    • 70 Gr de bicarbonate de soude.
    • 45 ml de vinaigre blanc.
    • 30 Gr de maïzena.
    • 10 Gr de miel.
    • Colorants alimentaires, épices, …
    • Bac à glaçons.
    • Bâtonnets de bois.
    • Fouet et cuillère

    Fabriquez vos aquarelles avec vos enfants

    Disposer dans votre bac à glaçons, quelques gouttes de colorant alimentaires, ou des épices.

    Mélangez dans un saladier le bicarbonate de soude et le vinaigre blanc.

    Ajoutez le miel tout en mélangeant.

    Puis ajouter la maïzena (si la préparation est trop compacte, ajoutez un peu de vinaigre blanc).

    Placer votre préparation dans un bac à glaçons, puis remuer avec un bâtonnet en bois.

    Le tour est joué vous venez de créer votre propre aquarelle maison totalement non toxique et comestible pour votre enfant. Cette recette se conserve plusieurs mois.

    Fabriquez vos aquarelles avec vos enfants