• Comme chaque année, c’est la saison des champignons, des noix et des châtaignes. Partons à la découverte de nos châtaigniers.

    Pourquoi les châtaignes piquent ? Pourquoi les châtaignes piquent ?

    De magnifiques bruyères sous les châtaigniers, la nature nous offre là un joli cadeau. Les abeilles viennent butiner ces fleurs, tandis que moi j’en ramasse pour mes tisanes et la préparation d’huile.

    Pourquoi les châtaignes piquent ? 

    Aie, ca pique ! Les gants sont indispensables.

    Pourquoi les châtaignes piquent ?
    Ils ne restent plus qu’à les éplucher pour réaliser la crème de marron.

    Pourquoi les châtaignes piquent ?


    Le châtaignier serait né de la mésaventure tragique survenue à l'exquise Nea, l'une des nymphes de Diane.

    Sa merveilleuse beauté attisa la convoitise irrépressible de Jupiter mais, par orgueil ou par vertu, Nea préféra se tuer plutôt que céder à l'impériale passion. 

    Pour lui rendre hommage, le maître des dieux transforma sa dépouille en un arbre majestueux, le Casta Néa, ou la chaste Néa, dont les fruits garnis de piquants symbolisent cette triste aventure.

     

    Pourquoi les châtaignes piquent ?

     

     


  • A venir courant 2013.

    Merci


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     Un hôtel d’un nouveau genre a ouvert ses portes depuis peu dans mon jardin. A l’heure où nous parlons d’habitat écologique celui-ci est totalement en bois.

    Un Hôtel 3 étoiles

     

    La clientèle exclusive visée par cet établissement est celle des insectes dits « auxiliaires ». Ce sont mes précieux alliés au jardin, ils pollinisent les fleurs et les légumes et s’attaquent aussi aux nuisibles, se substituant ainsi aux pesticides. Tant et si bien qu’associés à des engrais naturels (compost, consoude…), ils permettent de se passer de tout intrant chimique et donc de jardiner 100 % bio !


    Un petit coup de pouce au jardin,

    et je leur offre le gîte et le couvert, sympa non !


    Prendre soin des insectes ne consiste pas seulement à leur offrir à manger durant la belle saison mais également à leur proposer le gîte pendant les périodes défavorables. Quand je pense aux périodes défavorables cela n'englobe pas seulement les frimas de l'hiver mais aussi les périodes pluvieuses plus ou moins fraîches de la fin de printemps ou de l'été.


    Notre hôtel va permettre d’accueillir des chrysopes surnommés « lions des pucerons », dans une boite remplie de fibres d’emballage, des syrphes qui trouveront refuge dans les tiges moelle de sureau, le bourdon terrestre dormira dans les bambous, mais aussi des abeilles et guêpes solidaires, des osmies, des carabes, des perces oreilles…

    Un Hôtel 3 étoiles

    Un chrysope


  • Dans le jardin, plusieurs nichoirs sont réservés pour les mésanges. Celles-ci choisissent ceux à proximité de la maison. L’occasion été comme hiver de les observer.

    C’est l’heure du repas chez les mésanges


    Très utile aux jardins, un couple de mésanges peut attraper plusieurs milliers d’insectes pour nourrir ses petits, surtout des chenilles de papillons ravageurs mais aussi des pucerons, des araignées... La fréquence de nourrissage est en moyenne de plusieurs centaines de becquées par jour !!! Donc grâce aux mésanges, adieu insecticides et compagnie…


    En hiver, elles peuvent par exemple détruire la quasi-totalité des carpocapses (ver de la pomme). La pose d'un nichoir dans un verger favorise leur présence ce qui permet de réduire les populations de carpocapses.

    C’est l’heure du repas chez les mésanges

     


  • "L'abeille, quand elle récolte le miel, ne coupe pas la fleur ... »
    Proverbe Tzigane


    En ce début de mois d’août, le moment de la récolte est arrivé. Le résultat d’une saison de relation, d’approches, de découvertes, d’écoute entre l’abeille et l’homme.
    Nous avons débuté au mois de février avec deux ruches, pour arriver à 12 ruches aujourd’hui. Tout l’été, nous avons placé sur les ruches des hausses dont chacune contenait dix cadres vides.

    Quand la hausse  est pleine, nous en ajoutons une autre.


    Nous avons récolté 6 hausses pleines sur les douze installées afin de laisser aux abeilles des réserves pour la saison hivernale. Direction l’extraction afin de mesurer la récompense du prodigieux effort des abeilles. Il faut 900 abeilles travaillant un jour en entier pour récolter un demi-kilogramme de nectar brut dont seulement une partie pourra être transformée en miel.

    Pour l’extraction un minimum de matériels est nécessaire. Couteau à désoperculer, extracteur, maturateur… Heureusement un ami a sympathiquement prêté le sien.
     

    Après une journée d’effort (pour nous), mais pour les abeilles se sont des mois…, le résultat est là : 65 Kilos de ce précieux nectar.

     

    Jour J pour la récolte

    La désoperculation

    EX

    L'extracteur

    Maim Miam

    Miam, Miam