• « J’aime l’araignée et j’aime l’ortie…Pour peu qu'on leur jette un œil moins superbe,

    Tout bas, loin du jour, La vilaine bête et la mauvaise herbe Murmurent : Amour »

    Victor Hugo - Les Contemplations

    Une étrange renommé

    A l’époque, les sorciers avaient recours à l’ortie dans la préparation de leur philtres et remèdes magiques. Autrefois on répandait des pieds d’orties dans les maisons pour chasser les mauvais esprits et on jetait des sorts en brandissant des bouquets d’orties vers celle que l’on voulait envoûter.

    Chewing – gum

    Savez vous que l’ortie est très riche en chlorophylle ? L’ortie est cultivé industriellement afin d’extraire cette précieuse matière contenue dans son suc. Après cela, vous ne pourrais plus dire que vous n’aimez pas les orties. Par contre, n’essayez pas de mâchonner des feuilles d’orties, vous serez très déçu, c’est fade.

    fffff

    L’ Ortie, plante aux milles vertus (1er partie)

    Soulager la piqure

    Vous venez de toucher des orties et ça brule…Les grands-mères disaient que « ça faisait circuler le sang », d’accord pour le sang qui circule mais sans les horribles picotements ce serait encore mieux.

    Rassurez-vous, il y a quelques remèdes qui nous viennent de la sagesse populaire.

    Par exemple on dit qu’il faut se frictionner avec du vinaigre ou se frotter la peau avec trois plantes différentes. Nous pouvons rajouter que si parmi les trois plantes, il y a du sureau, du persil, de la menthe, de l’oseille et surtout du plantain, on arrivera certainement à faire passer la douleur.

    Des explorateurs ont découvert, à leur dépens, des espèces d’orties redoutables capable de démanger pendant plusieurs semaines. L’orties féroces de Nouvelle Zélande par exemple, ou encore l’ongaonga ou l’ortie de Java également appelé feuille du diable.

     Une soupe printanière

    Les orties, ça pique ! Là-dessus nous sommes d’accord. Mais avez-vous déjà gouté de la soupe d’ortie ? Voici la recette du velouté d’ortie facile à préparer.

    I – Cueillez une vingtaine de pousses d’orties et lavez-les.

    II – Épluchez deux pommes de terre, coupez-les en morceaux et mettez-les à cuire dans un peu d’eau.

    III – Pendant ce temps, pelez deux oignons et découpez-les en fines lamelles. Faites-les revenir dans une poêle avec un peu de beurre.

    Dès qu’ils commencent à dorer, ajoutez les feuilles d’orties sans oublier de remuer.

    IV – Quand vos pommes de terre sont cuites, ajoutez un verre de lait et versez orties et oignons dans la casserole. Laissez cuire 10 min et mixer le tout.

    V – Salez, poivrez et ajouter un peu de crème fraiche au moment de servir.

     

    fffff

    L’ Ortie, plante aux milles vertus (1er partie)

     

     


  • Aujourd’hui, nous avons envie de vous faire partager un petit moment de bonheur plein de poésie. Être pleinement conscient du moment présent, savourer l’espace d’un instant le temps qui s’arrête et s’émerveiller…

     

    Et un homme dit : "Parle-nous de la Connaissance de Soi". 

    Et il répondit, en disant : 

    Votre cœur connaît en silence les secrets des jours et des nuits. 

    Mais vos oreilles ont soif d'entendre la résonance de cette connaissance enfouie dans votre cœur. 

    Vous voudriez connaître en paroles ce que vous avez toujours connu en pensée. 

    Vous aimeriez toucher du doigt le corps nu de vos rêves. 

    Et c'est bien qu'il en soit ainsi. 

    La source cachée de votre âme doit fuser puis ruisseler en murmurant vers la mer ; 

    Et les trésors de vos infinies profondeurs pourraient dès lors étinceler dans votre regard. 

    Mais ce n'est point avec une balance que vous pouvez estimer votre trésor inconnu ; 

    Et ce n'est ni avec une perche ou une sonde que vous parviendrez à explorer le fond de votre connaissance. 

    Car le moi est une mer sans limite et sans mesure. 

    Ne dites pas : "J'ai trouvé la vérité", mais plutôt : "J'ai trouvé une vérité". 

    Ne dites pas : "J'ai trouvé le chemin de l'âme". Dites plutôt : "J'ai rencontré l'âme marchant sur mon chemin". 

    Car l'âme passe par tous les chemins. 

    L'âme ne suit pas une seule voie, ni ne croît comme un roseau. 

    L'âme se déploie plutôt, tel un lotus aux innombrables pétales".

      

    De Khalil Gibran, le Prophète

     


  • De beaux moments d'échanges ce vendredi 21 septembre au thermes de st Laurent les bains avec les participants a la conférence sur l apitherapie quand les abeilles nous soignent.


  • Durant notre voyage au Burkina Faso du 22 février au 03 mars 2018 avec l’association « Vie et Partage » de Montélimar. Nous avons eu la chance de rencontrer les apiculteurs du village de Tanguin et de partager nos connaissances.

    Lors de la question des essaimages, j’ai provoque le fou rire général du village, quand j’ai raconté que nous pouvons capturer des essaims d’abeilles volant dans le ciel juste en tapant sur une casserole. Mais je me dois de vous donner quelques explications à ce sujet :

     Je sais, vous me voyez déjà avec ma flûte comme un charmeur de serpent. Mais l’histoire était très sérieuse dans le temps. Je vous confie la recette.

    La coutume de faire de la musique (si cela peut s’appeler ainsi), c’est-à-dire de frapper sur un instrument sonore, casserole, poêlon, etc., à la sortie d’un essaim, remonte à une très haute antiquité….au droit Romain.

     Peut-on capturer un essaim en jouant de la musique !

    Le droit Romain qui régissait toutes choses, avait prévu que lorsqu’un essaim sortait d’une ruche d’un « mouchier » (apiculteur), le propriétaire de la ruche avait un droit de suite. Il pouvait pénétrer sur des terrains appartenant à des tiers pour récupérer son essaim. Mais à cette époque, les petits larcins étaient fréquents. Aussi, pour bien prouver que le mouchier poursuivait un essaim et n’avait aucune intention malhonnête, le mouchier faisait du bruit en tapant sur un objet métallique.  Comme les mouchiers avaient une réputation d’être un peu sorcier, les autres paysans pensaient que c’était un « truc » des mouchiers  pour faire se poser les essaims…

    En 1941, la revue « le chasseur français » publie un article sur ce sujet suite à la question d’un lecteur :

    Un correspondant nous pose cette curieuse question : « Les abeilles aiment-elles la musique ? » On serait tenté de le croire en lisant le fait suivant que rapporte un journal : « La famille X ..., en rentrant chez elle, après une courte absence, constata avec effroi qu’un essaim d’abeilles avait envahi la maison. Les mouches volaient de tous côtés, que faire ? La jeune fille eut une idée, elle alla droit au salon et se mit à jouer sur le piano une romance. L’effet fut en quelque sorte magique, les abeilles se portèrent à quelque distance de la maison et se groupèrent sur un arbuste, où un apiculteur vint les cueillir sans difficulté. »

    Alors Légende ou Réalité ?…

    Il semble bien, en effet, que de tout temps on ait reconnu le droit pour l’apiculteur de suivre l’envol de ses essaims et de les revendiquer en quelque endroit qu’ils se posent, alors même que ce serait sur le terrain d’autrui. En France, dans les années 1880, la législation s’en mêlent et publie même un texte de loi : L’article 9 de la loi du 4 avril 1889, qui ne fait que reproduire sur ce point la loi du 28 septembre 1790, s’exprime ainsi :

    « Le propriétaire d’un essaim a le droit de le réclamer et de s’en ressaisir tant qu’il n’a pas cessé de le suivre. »

    Autre sujet intéressant sur l’article : Il est question des sens des abeilles et en particulier de L’ouie.

    « D’aucuns ont prétendu que les abeilles étaient dépourvues du sens de l’ouïe et que, par conséquent, la musique leur était parfaitement indifférente. Mais ils ne contestent pas que les abeilles sont sensibles au bruit, qu’elles sentent, disent-ils, par la commotion que celui-ci produit sur leur système nerveux.

     Peut-on capturer un essaim en jouant de la musique !

    C’est trancher un peu vite la question. Est-il bien prouvé que le sens de l’ouïe fait défaut chez l’abeille ? Parce qu’on ne sait pas où se trouvent les organes auditifs chez notre insecte, est-ce une raison pour lui refuser toute aptitude à l’audition ? Pourquoi ce sens ne se trouverait-il pas, comme celui de l’odorat, dans les antennes, dont le rôle de certaines parties est encore indéterminé ? »

    Quelques années plus tard, les travaux de recherches de Karl Von Frish apporteront des éléments de réponses sur la communication entre les abeilles et leurs organes des sens. Je vous conseille d’ailleurs de lire le livre « Vie et Meurs des abeilles ».

    Mais revenant à notre musique ?

    Les abeilles sont très sensibles au changement météo et en particulier à la pluie, mais aussi aux orages et au bruit du tonnerre. Aux premiers signes de changements de climats, elles rejoignent la ruche.

    Lors d’un essaimage, l’humain stimule donc le tonnerre en tapant sur une casserole afin de faire poser les abeilles sur un arbre.

    Conclusion

    Nous avons essayé à plusieurs reprises cette technique qui s’est avéré efficace pour notre part.

    Nous sommes preneurs de vos retours à ce sujet. Nos abeilles ont encore tellement de choses à nous apprendre!